E002 – Cours de Nadine
17/10/19: Premier cours avec les étudiants du CAPAES. Nadine demande à ce que l’on évite de rester connecté et d’être en double tache sur nos ordinateurs ou smartphones. No way! Par contre on peut manger son sandwich. Cool. Globalement, c’est un peu trop lent à mon goût car beaucoup de temps est laissé aux interactions, du coup je regarde mes emails et y réponds. Est-ce que les moments d’interaction que je crée pendant mes cours embêtent aussi certains étudiants ?… Ce cours est consacré à l’épistémologie personnelle, ce qui m’accroche moyennement (je n’ai jamais voulu devenir enseignante !).
24/10/19: Cours sur le contexte institutionnel et sur la motivation. Surtout sur le contexte institutionnel en fait. Les CAPAESiens n’arrêtent pas de parler de leurs problèmes de PAE. Au secours ! Je ne veux pas entendre parler de PAE ce soir à 20h… Nadine fait allusion aux 750 étudiants inscrits en BA1 psycho. Je me retiens de lui dire Non, 950 cette année…
07/11/19: Fin de la partie motivation et objectifs/compétences. La partie motivation m’intéresse pas mal (elle devrait intéresser n’importe quel prof non !?) et fait écho à des développements que je voudrais introduire dans mon projet de recherche européen. Pour ce qui est de l’autre partie (référentiel de compétences, profil d’enseignement, acquis d’apprentissage,…), je crois que je suis réfractaire à tous ces termes. Y’a que le mot “objectifs” que je comprends vraiment, mais ça, c’est grâce à DANA il y a 5 ans (avec Sophie).
14/11/19: Cours “objectifs et taxonomie” ? Je suis à Montréal. (Je fais quand même défiler les slides deux fois, mais systématiquement en pensant à d’autres choses, donc je suis incapable de dire ce qu’il y a dans ce cours).
21/11/19: Apprentissage par projet et par problème. Chouettes exemples (mais je regarde quand même la vidéo en accéléré hein…) qui donnent une très bonne idée de ce dont il s’agit (je ne connaissais pas). Le potentiel de ces techniques est important, mais il faut beaucoup de ressources pour mettre cela en place. Sinon j’ai l’impression que Nadine canalise plus les interactions, du coup je regarde moins mes emails. A la fin, toute l’équipe ESNU est là pour nous faire un feedback sur notre feedback. Tout est réuni sur des slides, ce n’est pas facile de comprendre ce qu’il faudrait ajouter de plus.
28/11/19: Classe inversée. Très chouette de nouveau (c’est la séance cinéma). J’apprends que quand on passe en classe inversée, il faut réduire le contenu de 30%. C’était donc ça…
05/12/19: Evaluation des apprentissages. Evidemment, comme je loupe la moitié des consignes, j’avais lu l’article pour la semaine précédente… On fait le point sur l’article par 4 d’abord (les gens de mon groupe sont très motivés, moi je ne me rappelle plus ce que j’ai lu…), puis on change de groupe et l’on se retrouve à deux face à deux autres qui ont lu l’autre article. La présentation de la fille du CAPAES est laborieuse, mais Karin complète très clairement. Pour l’article 2, mon binôme ne l’a pas lu, je raconte donc ce dont je me souviens en suivant de façon rapprochée la structure de l’article. Tout le monde trouve cela très clair. […]. Est-ce que j’aurais pu faire la même chose sans avoir lu l’article ? Quelle est alors l’efficacité de la méthode ? Est-ce qu’un étudiant peut croire ou faire croire qu’il maitrise alors qu’il a une vue assez superficielle ? Comme toujours, Nadine fait du dépliage à la fin : ça marche très bien car dans tous ses derniers cours, je mets en lien mes expériences dans ses exercices avec celles possibles de mes étudiants.
12/12/19: Trop débordée, je finis par brosser (en France, on dit sécher). Pas le temps d’ouvrir les slides.
19/12/19: Approche programme. J’avais déjà entendu parler de ce truc au moins 5 fois, sans jamais accrocher sur le concept. Je pense qu’à présent c’est bon. Je me demande dans quelle mesure c’est dû au travail de groupe demandé par Nadine… Conclusion n°1 : Une approche programme, cela semble être ce qu’on voudrait implémenter dans un monde idéal (mais pas complètement clair pour moi de la place faite à l’expertise scientifique des profs là-dedans). Je suis très mauvaise pour réfléchir dans le monde idéal, donc spontanément, je relève toutes les embûches possibles. Je ne crois pas que ce soit juste du pessimisme : il faut aussi les identifier pour s’y attaquer. Conclusion n°2 : Pour implémenter une approche programme, il faut absolument dégager du temps et que ce soit mené par une personne avec du leadership, de l’empathie et un sens organisationnel fracassant. Il faut bien admettre que ça ne court pas les rues.
Conclusion : Très chouette ! Parmi les choses transmises et la manière de les transmettre, je suis frappée par la quantité de matière transmise. C’est forcément “peu”, compte tenu de la place laissée aux interactions et aux activités. Et du coup, ça force à réfléchir (et quoi, c’était pas 60 slides par 2h de cours ?!…). Je suis assez convaincue que je devrais réduire la matière de PSYC-E-3032. Mais comme disait Nadine, pour un prof, réduire sa matière de 30%, c’est comme si on lui arrachait un bras. Or j’ai vraiment besoin de mes deux bras.